Affiche Vendée Arctique 2026

La course

Grande nouveauté de cette édition : le parcours n’est plus tracé. Au départ des Sables d’Olonne, les skippers devront franchir le cercle polaire arctique, à la longitude de leur choix, avant un retour aux Sables d’Olonne. Cette liberté offrira aux marins de nombreuses options stratégiques, pour un jeu extrêmement ouvert. Une course engagée qui redéfinit les codes !
Sur un Vendée Globe, dans le grand Sud, les skippers évoluent d’Ouest en Est, en suivant la route des dépressions. Cela leur permet d’anticiper les trajectoires en se positionnant plus ou moins proches des centres dépressionnaires. Désormais, les IMOCA de dernière génération sont capables d’évoluer aussi vite que les dépressions autour du monde. En revanche, sur la Vendée Arctique, les marins traversent les systèmes météo, ce qui complexifie grandement la tâche : l’anticipation est plus complexe, les phénomènes sont changeants, les échappatoires peu nombreux… Sans compter le froid et la solitude !

Pour encadrer cette navigation en haute latitude, les marins devront composer avec une zone d’exclusion des glaces le long du Groenland et respecter les zones de protection de la biodiversité.

Les règles du jeu sont simples, mais l’aventure s’annonce éprouvante.

En savoir plus
Classe IMOCA - Vendée Arctique

Le bateau

Les bateaux engagés sur la Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne sont identiques à ceux du Vendée Globe. Ce sont des IMOCA, du nom de la Classe IMOCA (International Monohull Open Class Association), qui définit leur jauge. Longs de 18,28 mètres (60 pieds) pour un tirant d’eau de 4,50 mètres, ces monocoques, taillés pour la performance et très toilés, sont les plus puissants au monde à être menés en solitaire. Au portant, ils peuvent atteindre les 75 km / heure (40 nœuds).