Denis Van Weynbergh annonce son abandon

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Le skipper belge qui était positionné à moins d’une vingtaine de milles de l’arrivée, a pris la décision d’abandonner à 20 h 22 ce samedi soir. Un choix qui fait suite à une succession d’avaries qui se sont multipliées à bord de Laboratoires de Biarritz depuis 48 heures.

"Il aura tout tenté, jusqu’au bout". Le skipper de Laboratoires de Biarritz a d’abord fait face à des problèmes électroniques au moment où il abordait le plus dur de la dépression qui balayait la flotte. Vendredi dans la matinée, Denis a glissé puis chuté dans son bateau, provoquant une déchirure musculaire. Malgré tout, il tenait bon. Sauf que la dépression redoublait d’intensité. Face à des rafales de plus de 50 nœuds, son IMOCA s’est couché à plusieurs reprises. Samedi, les problèmes ont redoublé à bord. Sous la force des éléments, son safran a été endommagé.

Un peu plus tard, une bourrasque de vent particulièrement forte a provoqué un choc entre son radar et l’une de ses voiles avant qui s’est arrachée sous le poids du choc. Denis a alors décidé de s’arrêter. "Il est forcément très déçu de ne pas être allé au bout alors qu’il s’était donné sans compter et avait résisté à tout, explique un membre de son équipe. Il pense beaucoup à tous ceux qui participent à son projet, il aurait aimé franchir la ligne pour eux".  

Denis Van Weynbergh s’était notamment illustré pendant la course par une route très Est, en longeant longuement les côtes de l’Irlande et de l’Écosse avant de mettre le cap vers l’Islande. Après avoir annoncé son abandon à la direction de course, le skipper belge a déplombé son moteur pour se mettre à l’abri. Il compte faire des points réguliers, avec son équipe, afin de sécuriser le bateau et envisager la suite.