La saison de navigations en solitaire a débuté en mai avec la Guyader Bermudes 1000 Race ; vous voici au départ de la 2e Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne, où vous avez trouvé un village de course structuré, 25 IMOCA amarrés au ponton et un niveau de compétition impressionnant. Tout va dans le bon sens ?
Jérémie Beyou : C’est important pour nous, sportivement, de faire des courses, c’est avant tout pour cela qu’on est là, et c’est bien de réussir à en faire de plus en plus. Cela implique de s’organiser, de réduire les temps de chantier de s’organiser, de revoir la taille des équipes pour honorer ces calendriers, mais c'est ce qu'on souhaite. C’est bien aussi pour les organisateurs pour se rôder. Et le public est demandeur.
L’intérêt de ces courses passe aussi par la destination ?
J. B. : Je suis très content d’aller par 70°N, il faut juste que ce soit faisable. Le parcours est alléchant, et la direction de course pourra faire ses choix si jamais ça ne passe pas pour toute la flotte, qui est assez hétérogène en termes de performance et d’expérience. Pour enchaîner les courses, il faut ne pas connaître de crash : on n’a qu’un bateau. Il faut être dans la gestion. Il faut faire des courses simples, avec des départs et des arrivées au même endroit, ce qui est pratique, et des destinations pas trop « exotiques ».